samedi 25 octobre 2008

Confusion des genres

ne brève mode, pour celles qui auraient entendu parler de cette tendance au travestissement, dont tous nos magazines parlent. Si vous aussi vous videz le placard de votre mec, arpentez les rayons homme de vos boutiques de fringues préférées et chercher désespérément ce blazer aux larges épaules et au tombé parfait, alors le luxe a pensé à vous !
Quand je dis le luxe entendez deux des marques qu’il compte en son bataillon. Dior et YSL proposent, chacune à leur manière, une déclinaison de l’homme vers la femme.
Chez Dior c’est à la boutique d’Omotesando que la capsule « Petite Taille » sera présentée, proposant aux japonaises de s’offrir une sélection des pièces les plus pertinentes de la collection homme FW 08 de la marque.

Chez YSL c’est une capsule plus poussée qui sera proposée aux clientes. Nommée « Unisex », la collection est construite à partir de la SS09 masculine, elle même inspirée des tissus de la femme. L’allure est loose et bien sentie, de quoi accrocher les fashionistas en quête d’un vestiaire masculin.

mercredi 22 octobre 2008

Goldfrapp électrise Marigny

héâtre Marigny, 19h, nous pénétrons cette salle, magnifique, décalée pour assister au concert de Goldfrapp. Extrêmement mal assis, je tais mes souffrances et attends la diva.
Première partie, Julian Velard se démerde plutôt bien, mais on sent que le public veut en finir. Une petite pause, juste le temps de dégourdir nos jambes lourdes et meurtries.


Les choristes et musiciens arrivent. Telles des créatures d'une forêt fantastique, ils portent des masques et sont pieds nus sur la scène. Le groupe prend place, Will Gregory en tête, son engin prêt à distiller ce son si spécial.

C'est au tour d'Alison de faire son entrée, sublime, débordante de charisme.
A tous ceux qui ont voulu ma peau sur Madonna, voilà ma vision d'une artiste. Rien de superflus, la présence est folle, les gestes, tout…
Elle chante, sa voix est parfaite et touchante. Les titres s'enchaînent, A&E, Happiness, Clown, puis viennent les classiques You never know, Ooh la la, Black cherry et le génialissime Utopia dont les premières notes m'ont simplement électrisé.

Petit bémol cependant, la sonorisation du théâtre est particulièrement mauvaise et le concert un peu court. Malgré cela c'est la tête ailleurs que nous sortons, les oreilles bourdonnantes et l'envie de s'enfiler les albums en boucle.

lundi 20 octobre 2008

Koons vs Versailles

ourquoi ce versus me direz-vous ? Tout simplement afin d’illustrer l’état d’esprit des visiteurs lorsqu’ils viennent à évoquer l'exposition de Jeff Koons, pour le moins étonnante. C’est en ce dimanche ensoleillé que je suis allé constater, par moi-même, le résultat de cette présence intrusive dans le loft de notre bon Roi Louis XIV.
Une chose est sûre, vous ne trouverez pas chez moi l’ami conservateur avec lequel vous pourrez cracher sur cet outrage et vous rappeler le respect que l’on avait d’antan.
Non, personnellement j’admire l’initiative, adore l’effet, les réactions que déclenche cette exposition et en redemande !
Pour quelle raison vouloir l’opposition quand il s’agit, plus justement, de contraste. Une série d’aspirateurs Hoover rétro éclairés au beau milieu de moulures et autres toiles, mais merde c’est quand même surprenant. Et comment ne pas trouver beau ce Split Rocker en plein parterre de l’Orangerie, comme logique face à ce château au couché du soleil.
Les goûts et les couleurs… Oui chacun peut en penser ce qu’il veut, mais cette tendance que nous, Français, avons de refuser le contraste est parfois déroutante et irritante. Particulièrement lorsque ces initiatives ne sont que temporaires. Non, Michael Jackson et Bubble ne deviendront pas pensionnaires à vie de notre joyau national. Ils repartiront parmi les autres, laissant une trace, à mon sens, positive dans l’histoire du château, une hausse de la fréquentation (ce qui je le rappelle n’est pas un luxe pour un patrimoine en manque cruel de financement) et, je l’espère, une évolution sensible de nos mentalités.

vendredi 17 octobre 2008

Chic Womanizer ?

hic j'en sais rien, mais alors qu'est ce que c'est bon ! Au risque de déplaire aux pointus, folkeurs, minimaux et autres, et bien je suis ravi du come-back, du vrai, de miss Spears.
Je pense être assez éclectique au sujet de mes goûts musicaux et pas vraiment mordu de titres ultra commerciaux, mais Britney c'est autre chose. Ce sont foule de souvenirs, de découvertes et des clips franchement ultra bien foutu !

Ce Womanizer n'a rien de révolutionnaire, mais il est efficace et cette vidéo (ci-dessous pour ceux qui ne l'auraient pas encore vu)… Bref, du bonheur, oui à ce point!!
Mon côté pétasse qui parle ? Bah peut être, mais en écoutant ce titre j'ai des envies d'arpenter le Raidd Bar noyé sous des litres de "Mâle" de Jean Paul Gaultier !

jeudi 9 octobre 2008

Take a look at the look Paris

in du voyage et terminus, vous êtes arrivé à Paris capitale de la mode, de la gastronomie et du roller (j’ai découvert ça sur une pub ce week-end). C’est ici que se confirme les tendances et qu’on assiste, enfin, à de véritables mises en scène.
Alors voyons ceux qui ont su nous captiver en ces temps de péril économique et par conséquent d’érosion culturelle (c’est beau…).

First, Balmain et Christophe Decarnin, créateur affectionnant tout particulièrement la jambe féminine. Depuis maintenant deux saisons, c’est un défilé de gambettes, la jupe est ultra courte, contrastant, ici, avec les vestes coutures aux épaules exagérées. Les petites robes chics et asymétriques pour jeune demoiselle aguicheuses. On aime le jean clair ultra usé marié à une veste aux accents précieux. On aime aussi, mais avec modération, le look « pouf chic » très court, très flashy et avec ce petit côté bondage qui n’est pas pour nous déplaire. Même chose pour ce dernier look, flirtant avec maitrise entre vulgarité et beauté.
Nous passons à Margiela et son défilé-show pour les 20 ans de la marque. Je ne m’étendrai pas sur les rumeurs de départ du créateur, mais plus particulièrement sur les modèles qui ont défilé. Conceptuels, spectaculaires, du grand Margiela, importable mais c’est ça aussi la mode. In love with la robe avec impression numérique, le smoking d’unijambiste et le costume cousin machin.
Akris fut sans doute l’un des défilés que j’ai le plus apprécié lors de cette fashion week parisienne. Pour tout vous avouer, je ne connaissais pas franchement la marque et c’est à ma grande surprise que j’ai découvert une vision simple et assez architecturale. J’ai particulièrement aimé cette première robe légère et au décolleté géométrique. On aime le deuxième look, très Jil Sander dans l’esprit, soft et impeccable. La dernière robe, diffuse ce petit parfum d’été qu’il manquait à beaucoup de défilés, un imprimé naturel aux couleurs pastel, vivement les prochaines chaleurs.
Chez YSL, Stefano Pilati a sans doute eu bien trop chaud pendant ses vacances, car chez lui ni couleur, ni légèreté. Tout au plus de la fluidité dans ses sarouels réinterprétés et une collection intelligemment construite. L’inspiration est japonisante avec ses vestes aux manches XXL. Du noir, du chair et de ci de là des sequins qui réveillent. On adore les chaussures cages, marquantes, et on aime un peu moins le motif goutte d’eau inversée, inintéressant. Le premier look est au delà du chic, une jupe au volume étudié et taille haute. La combi sequin vert émeraude est brillante et le smoking sarouel tout simplement sublime.
Balenciaga nous offre une nouvelle fois une véritable proposition. Ce qui est marrant avec Ghesquière c’est que souvent, le défilé terminé, on ne sait trop quoi penser. On passe du négatif, à l’incertitude pour enfin littéralement adorer la collection. Ce qui est sûr c’est que le créateur provoque une réaction, qu’importe sa nature, il ne laisse personne indifférent. Ici c’est une fois de plus une vision extrêmement moderne qu’il nous propose, entre tenues d’hôtesse de l’air stylisées à l’extrême, thème irisé et chaussures hybrides. On aime, justement, cette veste aux épaules exagérément arrondies, se jouant de la lumière. On aime aussi le pantalon déstructuré sur une allure empreinte de sévérité. Enfin on sortira se pavaner avec cette dernière robe, irisée, magnifique.
Petit nouveau sur cette fashion week parisienne, analyse du premier défilé de Kris Van Assche. Et bien, très bonne surprise, original et bien senti, le défilé m’a réellement accroché. Le jeune créateur, plutôt inspiré par la mode masculine, a finalement fait déborder son univers sur celui de la femme. C’est autour de la boxe que tourne la collection, le casting est fait en adéquation (bien la seule chose à laquelle je n’ai pas vraiment adhéré), pleine de nonchalance, les nanas déambulent dans l’espace affublées de shorts longs et du costume de leur mec. On aime ce short féminisé, waistcoat et bottines. On aime aussi ce costume taillé à la perfection et cette robe noire, une touche de sensibilité dans ce monde de brut.
Tiens une autre surprise, et pas des moindres. Je ne fais pas partie des détracteurs de Louis Vuitton, étant tombé sous le charme du défilé spring summer 2007 de la marque. Mais il est vrai qu’en cette saison, la marque française a franchie une nouvelle étape, celle d’une collection « mode ». Marc Jacobs nous ouvre les portes d’un vestiaire ethnique, ok assez ressemblant à son travail sur sa propre ligne (comme d’habitude d’ailleurs) mais particulièrement pertinent. Admirez cette maîtrise du tailoring, on aime le côté tahitienne chic de la seconde silhouette, On aime aussi ce stylisme à l’anglaise assumé, l’ampleur du pantalon et cette ceinture (aaah la ceinture…).
Finissons par mon coup de cœur de ces 4 semaines de la mode, celui qui a su proposer une collection intégralement portable, un stylisme pointu, chic et simplicime : Dries Van Notten.
Exit les fleurettes et le trop-plein de couleur, bonjour graphisme étudié, formes sublimes et féminité absolue. Pour la peine voici 4 looks pour le prix de 3. On aime la jupe près du corps, type côte de maille, surmontée d’une chemise blanche, masculine et impeccable. On aime aussi le look short et blazer, loose et décontracté. On adore cette troisième silhouette, toute en fluidité et graphisme et bien sûr cette petite robe noire, incrustée d’un motif fleuri.
Voilà, terminé les défilés, à vous de vous faire une idée précise de votre look de l’été prochain. Beaucoup de tendances, pas mal de redites, quelques nouveautés, en tous cas de notre côté, le travail est terminé.

lundi 6 octobre 2008

Blanche fut la nuit…

ne ballade dans un Paris by night ponctué de centaine de happening, compréhensible ou non, nous sommes dans le contemporain. What a wonderful initiative que cette occasion de découvrir notre capitale, ses églises, ses monuments sous un jour nouveau.
Nous choisissons le parcours marais, Bercy trop loin de chez nous…
Nous commençons par la Tour St Jacques, sur laquelle était diffusé… et bien la Tour St Jacques, mais de jour, le défilé des nuages en plus.
Suite de notre ballade dans l'église St Merri, la bonne surprise de cette soirée. Le lieu saint est transformé en une sorte de foire. Spectacle de danse moderne, œuvres d'art, lecture de contes, et mise en lumière, j'applaudis devant tant de liberté dans un tel lieu.
Direction les archives de Paris, nous assistons à la représentation d'un pianiste dans la cour du bâtiment, l'atmosphère est particulière, magique.
Nous nous rendons au centre culturel suédois lorsque la pluie vient gâcher la fête.
L'œuvre d'Anders Johansson a quelque chose d'onirique, la visite est courte, nous courrons vers le haut marais.
Court passage dans l'église Arménienne où avait lieu une série de concert, puis au passage de Retz où un film étrange intitulé "Dead Sea" était diffusé (mais nous saisissons l'occasion pour apercevoir les showroom de Kris Van Assche et Ann Demeulemeester).

Dernière étape, la mairie du 3ème, investie par l'artiste japonaise Miki Nitadori, projetant des œuvres réalisée à partir de photomatons.
Nous rentrons, la tête pleine d'image et convaincu que Paris est définitivement une ville pleine de surprises.

Ma rencontre avec Sofia

a rumeur court depuis la semaine dernière : Sofia Coppola ferait une collection capsule pour Louis Vuitton Possible me direz-vous. Elle qui est la grande amie de Marc (Jacobs), elle qui répond toujours présent aux défilés et autres party de la marque… Et si je vous disais que je l'ai rencontré mardi dernier ?
1/2 heure de retard, polie, douce et réservée, Sofia est plutôt sympathique.

Moi qui angoissait un peu, la réunion s'est finalement bien passée, la réalisatrice a réagi positivement à mes propositions de merchandising pour sa collection. Je ne peux pas vous en dire beaucoup plus, secret oblige…

Alors, info ou intox ?
Réponse courant du mois de mars, pour découvrir si oui ou non, je disais la vérité…