vendredi 25 janvier 2008

Farewell Monsieur Valentino

"En quarante cinq ans de haute couture, j'ai tout fait, des milliers de robes. Je suis ravi de m'en aller au sommet de ma gloire"
Valentino


Cette semaine la Haute-Couture fait ses adieux à un maestro italien : Valentino.

Après des cours de stylisme à l'Ecole de la Chambre Syndicale, puis un apprentissage chez Jean Dessès et Guy Laroche, Valentino Garavani inaugure son premier atelier à Rome en 1959. En 1969, ce sera la consécration avec sa "Collezione Bianca", il créera aussi la robe de mariée de Jacqueline Kennedy pour son mariage avec Aristote Onassis.

Le prêt-à-porter de la griffe italienne défile à Paris, Milan et New York, avant de faire place aux défilés Valentino Couture à Paris dès 1989.

Lors d'un voyage à Barcelone, il ressent l'«un des plus grands chocs de sa vie» en rencontrant Diana Vreeland, rédactrice en chef de Vogue USA et grande amoureuse du rouge, qui lui transmet sa passion pour cette couleur.

Depuis ce jour, Valentino représente le luxe italien, quarante-cinq ans de couture et de glamour.

Le créateur, âgé de 75 ans, a fait ses adieux au prêt-à-porter en octobre dernier, il a passé le relais à Alessandra Facchinetti, ex-directrice artistique de Gucci, pour les collections femme de la griffe (haute couture et prêt-à-porter) et confié la ligne homme au styliste Ferruccio Pozzoni.

Valentino a tiré sa révérence à la Haute-Couture le 23 janvier au Musée Rodin en présence de près de 800 aficionados, tous venus saluer le talent de l’artiste. Étaient présents des célébrités, des clientes, des journalistes de tous horizons, mais aussi des membres de la royauté et des créateurs venus apprécier la dernière touche du maître.

Pour ses adieux à la Couture, Valentino est venu saluer son public, entouré de trente mannequins moulées dans le même fourreau rouge. Un rouge coquelicot, sa couleur fétiche, dont il aime dire qu'elle représente : "La vie, le sang de la mort, la passion, l'amour et le remède absolu à la tristesse."


Je terminerais avec les mots de Suzy Menkes : « peut-être que le plus grand attribut de Valentino est qu’il semble intem
porel, en réinventant l'harmonie et la grâce si rare dans la cacophonie de la mode moderne et en faisant de cette collection finale une ode aux femmes. »


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