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jeudi 9 octobre 2008

Take a look at the look Paris

in du voyage et terminus, vous êtes arrivé à Paris capitale de la mode, de la gastronomie et du roller (j’ai découvert ça sur une pub ce week-end). C’est ici que se confirme les tendances et qu’on assiste, enfin, à de véritables mises en scène.
Alors voyons ceux qui ont su nous captiver en ces temps de péril économique et par conséquent d’érosion culturelle (c’est beau…).

First, Balmain et Christophe Decarnin, créateur affectionnant tout particulièrement la jambe féminine. Depuis maintenant deux saisons, c’est un défilé de gambettes, la jupe est ultra courte, contrastant, ici, avec les vestes coutures aux épaules exagérées. Les petites robes chics et asymétriques pour jeune demoiselle aguicheuses. On aime le jean clair ultra usé marié à une veste aux accents précieux. On aime aussi, mais avec modération, le look « pouf chic » très court, très flashy et avec ce petit côté bondage qui n’est pas pour nous déplaire. Même chose pour ce dernier look, flirtant avec maitrise entre vulgarité et beauté.
Nous passons à Margiela et son défilé-show pour les 20 ans de la marque. Je ne m’étendrai pas sur les rumeurs de départ du créateur, mais plus particulièrement sur les modèles qui ont défilé. Conceptuels, spectaculaires, du grand Margiela, importable mais c’est ça aussi la mode. In love with la robe avec impression numérique, le smoking d’unijambiste et le costume cousin machin.
Akris fut sans doute l’un des défilés que j’ai le plus apprécié lors de cette fashion week parisienne. Pour tout vous avouer, je ne connaissais pas franchement la marque et c’est à ma grande surprise que j’ai découvert une vision simple et assez architecturale. J’ai particulièrement aimé cette première robe légère et au décolleté géométrique. On aime le deuxième look, très Jil Sander dans l’esprit, soft et impeccable. La dernière robe, diffuse ce petit parfum d’été qu’il manquait à beaucoup de défilés, un imprimé naturel aux couleurs pastel, vivement les prochaines chaleurs.
Chez YSL, Stefano Pilati a sans doute eu bien trop chaud pendant ses vacances, car chez lui ni couleur, ni légèreté. Tout au plus de la fluidité dans ses sarouels réinterprétés et une collection intelligemment construite. L’inspiration est japonisante avec ses vestes aux manches XXL. Du noir, du chair et de ci de là des sequins qui réveillent. On adore les chaussures cages, marquantes, et on aime un peu moins le motif goutte d’eau inversée, inintéressant. Le premier look est au delà du chic, une jupe au volume étudié et taille haute. La combi sequin vert émeraude est brillante et le smoking sarouel tout simplement sublime.
Balenciaga nous offre une nouvelle fois une véritable proposition. Ce qui est marrant avec Ghesquière c’est que souvent, le défilé terminé, on ne sait trop quoi penser. On passe du négatif, à l’incertitude pour enfin littéralement adorer la collection. Ce qui est sûr c’est que le créateur provoque une réaction, qu’importe sa nature, il ne laisse personne indifférent. Ici c’est une fois de plus une vision extrêmement moderne qu’il nous propose, entre tenues d’hôtesse de l’air stylisées à l’extrême, thème irisé et chaussures hybrides. On aime, justement, cette veste aux épaules exagérément arrondies, se jouant de la lumière. On aime aussi le pantalon déstructuré sur une allure empreinte de sévérité. Enfin on sortira se pavaner avec cette dernière robe, irisée, magnifique.
Petit nouveau sur cette fashion week parisienne, analyse du premier défilé de Kris Van Assche. Et bien, très bonne surprise, original et bien senti, le défilé m’a réellement accroché. Le jeune créateur, plutôt inspiré par la mode masculine, a finalement fait déborder son univers sur celui de la femme. C’est autour de la boxe que tourne la collection, le casting est fait en adéquation (bien la seule chose à laquelle je n’ai pas vraiment adhéré), pleine de nonchalance, les nanas déambulent dans l’espace affublées de shorts longs et du costume de leur mec. On aime ce short féminisé, waistcoat et bottines. On aime aussi ce costume taillé à la perfection et cette robe noire, une touche de sensibilité dans ce monde de brut.
Tiens une autre surprise, et pas des moindres. Je ne fais pas partie des détracteurs de Louis Vuitton, étant tombé sous le charme du défilé spring summer 2007 de la marque. Mais il est vrai qu’en cette saison, la marque française a franchie une nouvelle étape, celle d’une collection « mode ». Marc Jacobs nous ouvre les portes d’un vestiaire ethnique, ok assez ressemblant à son travail sur sa propre ligne (comme d’habitude d’ailleurs) mais particulièrement pertinent. Admirez cette maîtrise du tailoring, on aime le côté tahitienne chic de la seconde silhouette, On aime aussi ce stylisme à l’anglaise assumé, l’ampleur du pantalon et cette ceinture (aaah la ceinture…).
Finissons par mon coup de cœur de ces 4 semaines de la mode, celui qui a su proposer une collection intégralement portable, un stylisme pointu, chic et simplicime : Dries Van Notten.
Exit les fleurettes et le trop-plein de couleur, bonjour graphisme étudié, formes sublimes et féminité absolue. Pour la peine voici 4 looks pour le prix de 3. On aime la jupe près du corps, type côte de maille, surmontée d’une chemise blanche, masculine et impeccable. On aime aussi le look short et blazer, loose et décontracté. On adore cette troisième silhouette, toute en fluidité et graphisme et bien sûr cette petite robe noire, incrustée d’un motif fleuri.
Voilà, terminé les défilés, à vous de vous faire une idée précise de votre look de l’été prochain. Beaucoup de tendances, pas mal de redites, quelques nouveautés, en tous cas de notre côté, le travail est terminé.

lundi 29 septembre 2008

Take a look at the look – Milan

iao tutti,
Et c’est maintenant à Milan que nous posons nos valises. Une semaine de la mode en demie teinte, accusant elle aussi le coup de la crise et de son réalisme commercial.
Gucci nous gratifie de sa collection « exotica », Dolce et son ex Gabbana de leur version du chic à l’italienne, le cahier des charges est bien rempli et les maisons ont besoin de se renflouer.

Ce qui n’empèchera pas quelques surprises et confirmations de se frayer un chemin sur la difficile route de la Spring Summer 09.

Commençons par celui qui a su prendre en compte les changements climatiques. Christopher Bailey à bien remarqué, lui, qu’il n’y avait plus de saison et que les été se faisaient de plus en plus pluvieux. C’est donc une collection adaptée qu’il propose à la clientèle de Burberry Prorsum. Les trenchs fréquentent pantalon trompettes et petites mailles aux tons très "bios".
On aime la petite robe tunique, d’un bleu passé et délicat, complétée par de longues chaussettes, preppy à souhait. On aime aussi le sarouel en gabardine, et la transparence du deuxième look. Enfin on adore la jupe tulipe taille haute et cette accessoirisation toute de cuir sur l’ensemble du défilé.
Chez Prada, j’hésite, comme souvent d’ailleurs, mais sur cette saison j’ai vraiment l’impression que Miuccia ne m’emballera pas. Ces looks ont quelques choses de paradoxal entre la sévérité de l’allure et l’aspect froissé qui vient contraster cette impression. La lingerie apparente, l’or, autant d’éléments auxquels je n’accroche pas.
On aime le premier look, symbole de cette austérité tempérée. On aime aussi le graphisme à la « Bisazza » de cette robe longue asymétrique. On appréciera un peu moins le total look famille en or, mais qui trouvera probablement preneur sur les tapis rouge.
C’est dans ce désert commercial que l’on trouve l’une des surprises de la saison. Welcome to the futur by Fendi. Volumes imposants mais précis, aux tons plus froids et neutres et aux matières techniques. « Couture futur » titrerait les magazines de mode pour illustrer cette collection (il faut toujours un titre à la con dans le genre…). Lagerfeld, maîtrise et nous prouve aujourd’hui qu’il est capable d’inspirations différentes. On aime l ‘allure gentillement absurde du premier look, la superposition et sa légèreté. On aime aussi la précision du second, la robe découpée au laser et cette ceinture bleue électrique qui vient ponctuer la silhouette. Plus difficile, mais tout aussi beau la transparence de cette dernière robe sur laquelle quelques roses semblent s’être déposées.
Fidèle à lui même Raf Simons chez Jil Sander, fait une fois de plus souffler l’austérité sur Milan. Mais quand l’austérité est si belle, on en redemande. C’est simple, beau et juste, pas grand chose à rajouter mon capitaine !
On aime le mariage de la tunique et du leggings aux allures de smoking. La petite robe trois trous, noire et magnifique de simplicité. Et on tombe en admiration devant le short et veste 2 boutons asymétrique.
Et comme d’habitude, histoire de finir sur une touche plus légère, enfin dépendant de quel point de vue on se place, voici le killer de la fashion week milanaise.
La simplicité n’est pas sa maraude, juste une notion lointaine. Roberto Cavalli (à prononcer avec l’accent) vous propose sa collection printemps été 2009. Passe partout, cette première tenue vous accompagnera dans tous vos déplacements, entretien d’embauche et autre dîner chez grand-mère. Cette combi aux motifs vertigineux vous servira dans vos longues ballades dans l’amazone, une façon de se fondre dans le décor. Enfin la transparence, by Cavalli, vibrant homâge à Yves Saint Laurent ?
Nous y voilà, la semaine de la mode est maintenant chez nous.
Pour le meilleur ou pour le pire ?
La réponse à cette question dans une petite semaine.

mardi 23 septembre 2008

Take a Look at the look !

OUCE ! On a bien mérité une pause dans le rythme harassant des défilés. Alors attardons nous un peu sur NY et Londres, avant d’attaquer les choses sérieuses.
Je ne me confronterai pas aux prêtresses de la fashion, et ne jouerai pas les Viviane Blassel dans des commentaires léchés et pointus. Plus simplement, je vous parlerai des mes préférés, des looks qui à mon sens fonctionnent, de ceux qui fonctionnent moins, bref un petit « overview » des tendances SS09.

D’abord, je ne sais pas vous, mais pour l’instant les défilés n’ont pas su me captiver. On est prudent, crise oblige, on reste sur ses acquis, on copie même parfois.

Ce qui se profile, du masculin-féminin, comme chez Alexander Wang, qui certes nous livre une collection sympa, mais ressemblant fortement à sa version automne/hiver. C’est sportswear, assez ample, un travail du cuir et du denim et l’utilisation de cette couleur bleu azur électrique qui réveille ses silhouettes. On aime ce look petit mec, veste en cuir impression denim ultra large, t-shirt loose en coton blanc et skinny pants. On aime aussi la blouse asymétrique couleur azur et escarpins juste ce qu'il faut de rock&roll.
On adore (une fois n’est pas coutume) le défilé CK. Mais ça sent furieusement le déjà vu ? Prenez Balenciaga, YSL et Jil Sander, collection FW09, rajoutez y une touche de blanc, de nacre et d’ivoire, secouez et vous obtenez la vision de Calvin pour cette saison. On aime cependant ses robes destructurées, ses jeux de pliage et la pureté de la gamme de couleur.
On ne s’étonne plus vraiment devant le stylisme très « nanny anglaise » de Marc Jacobs. Mais prise à part certaines pièces sont plutôt pas mal. La jupe est longue, la ceinture corset, l’accessoire est ethnique et l’inventaire des tissus à faire pâlir Barbès. Sort malgré tout de cette jolie cacophonie un parfum d’hommage à Monsieur Saint Laurent tout particulièrement lorsque passe une silhouette en smoking. On aime le graphisme en trompe l'œil, la longueur mi-mollet et la ceinture corset bleu intense de la première silhouette. On aime aussi le mix & match des motifs, l'impression de légèreté et le petit goût ethnique chic de la seconde silhouette.
Pop goes my heart chez Christopher Kane où le cuir devient gommettes géantes envahissant les robes et côtoyant les couleurs fluos. Le motif léopard se la joue décalage à l’anglaise et même si tout ceci n’est pas très portable, la proposition à le mérite d’être fun.
Chez Hervé Léger on n’est pas allé chercher bien loin non plus, mais cette fois ci c’est chez Balmain et Miu Miu que l’inspiration provient.
Entre combi futuriste et look sexy, ultra short, je vous laisse admirer ce « pompage » tout en délicatesse…Aller, un coupable maintenant, un qui fait bien mal aux yeux. Et le bourreau de la spring summer 09 est… Zac Posen et sa collection Bridget dans la prairie. On déteste le côté charcuterie du premier look. Et l'on déteste encore plus le froufrou et nappe de pique-nique du deuxième.Et bien de mon côté c’est à peu près tout, pas d’autre coups de cœurs et même pas vraiment de coups de gueule. Ces fashion week me semblent bien plates, mais courage the best is yet to come !

mardi 4 mars 2008

L'Avenue Montaigne accueille Fendi

La nouvelle boutique Fendi, du 22 avenue Montaigne, a ouvert ses portes vendredi soir à 600 heureux élus. Les invités triés sur le volet ont pu croiser Karl Lagerfeld, Claudia Schiffer, Mary-Kate et Ashley Olsen, Rihanna, Jessica Alba, Kanye West, Jade Jagger, Gaspar Ulliel, Ludivine Sagnier, Sofia Coppola, ainsi que toute la famille Arnault. Tous étaient venus pour l’ouverture du magasin, mais surtout pour le concert de 45 minutes de Miss Amy Winehouse.


La talentueuse et sincère Amy habillée en Fendi, a avoué ne rien connaître de la mode, cela ne l’a pas empêché d’empocher un chèque d’1 million d’euro pour cette prestation.


Les stars étaient bouche bée quand l’Anglaise au 5 grammys et à la coiffure défiant les lois de la gravité, est montée sur scène. Il faut dire que Karl fait toujours bien les choses.

Une chose est certaine cette Fashion Week aura été très musicale, vivement la saison prochaine !

P.S : J’adore le bearbrick Fendi!!


Sources & photos

lundi 3 mars 2008

La femme - Paris - Fall 08/09

Un peu de chauvinisme bien plaçé ne fait jamais de mal et c'est par cet article que je chanterai les louanges de notre belle capitale et de sa semaine de la mode (en français dans le texte s'il vous plaît!). Une semaine de la mode sous le signe de la diversité puisque la quatrième ville à présenter ses tendances pour l'automne-hiver prochain nous offre le style, non pas en un seul dictat, mais au travers de plusieurs propositions. Entre avancées étonnantes, sublimes mutations, de véritables spectacles de mode teintés de chic à la française. Un aperçu, non exhaustif, de nos silhouettes préférées...

Un orgasme fashion, c'est ce qu'a déclaré avoir éprouvé une journaliste à la sortie du défilé Yves Saint Laurent, l'un des plus marquant de ces 4 semaines de fashion week. Stefano Pilati nous propose une collection minimaliste aux portes de l'avenir, où son travail pour le tailoring, en référence au maître Saint Laurent, aborde de nouvelles proportions, de nouveaux volumes. Les pantalons taille haute, les manteaux sans col se mêlent à des couleurs neutres, noir, gris réveillées par des revers bleu électrique. C'est minimal, contemporain et délicieusement expérimental...


Une touche de romantisme dans ce monde de brut. Tsumori Chisato aborde la saison tout en légereté, une pleïade de robes dans ses cartons. En imprimés Liberty, dentelle et mousseline de soie, les couleurs pastels se mélangent et nous donne des looks désuets, plein de fantaisie. Les collants deviennent l'une des pièces phare de la collection, en dégradé de couleur et trompe l'oeil. En résumé, on aime cette mode qui ne reste qu'un jeu...

En jetant un œil au défilé Louis Vuitton une phrase m'est venue en tête "Ah j'en connais un qui n'a pas eu le temps de chercher très loin!". En effet les créations de Marc Jacobs pour le malletier français ressemble furieusement à celle de sa première ligne, présentée voilà de cela 3 semaines à New-York. Cependant, en y regardant de plus près, la version Vuitton est plus aboutie et plus chic. C'est donc les années 80 que revisite le créateur, lignes structurées et couleurs soft (camel, bleu tendre, gris flanelle et vert clair) habillent une femme affirmée, prête à en découdre!


C'est une nuit au musée, les sculptures s'animent et défilent sous nos yeux... C'est ce que nous propose Junya Watanabe, des silhouettes habillées de robes en jersey de coton, de pantalons-jupes, de robes-manteaux, des vêtements hybrides pour une femme qui joue de ses formes. De l'obscur, du noir, du gris, et des plissées savants pour une certaine idée de la mode.

Armée de sa plume, juste et visionnaire, Miuccia Prada rédige les pages du grand livre de la mode. Mais c'est sous son second pseudonyme, comprenez Miu Miu, qu'elle en écrit un exemplaire alternatif, sorte de second opus. Pour cela elle reprend le dialogue où il s'était arrêté, dans le minimalisme des années 90, et nous propose une collection futuriste, entre sportswear et allure sophistiquée. Les matières technologiques forment des combinaisons aux couleurs fluos et jouent l'extrême personnalisation en apposant les initiales des mannequins sur la poitrine. Une nouvelle page se tourne et voici, peut-être, la mode telle qu'elle sera à l'avenir...

Et la chrysalide devient papillon, vous me direz cela fait plusieurs saisons que l'on assiste à la sublime transformation de la maison Nina Ricci, mais c'est en cet automne-hiver 08/09, où la rigueur est omniprésente, que les plus romantiques s'illustrent de par leurs créations. Olivier Theyskens fait défiler ses muses, toutes droit sorties d'un tapis de feuilles mortes. Les couleurs automnales, cuivre, ivoire et bronze soulignent une ligne parfois masculine, portant un blazer à l'allure décontractée et un pantalon ample. Le soir c'est dans une robe, traine ou bustier, que les jeunes femmes font leur apparition, comme un peu de poésie dans ce monde inquiet...

La féminité absolue, c'est ce que nous propose Albert Elbaz pour Lanvin et dieu sait qu'il maîtrise ce concept. C'est un défilé de petites robes noires, terriblement chic et provocantes. Près du corps, la taille serrée, la longueur au dessus du genoux, c'est l'allure Lanvin de cette saison. Quelques jupes, pantalons et blousons viennent enrichir le vestiaire de cette femme, glamour et sévère, qui, le soir venu, s'habille d'or et impose son style, so Lanvin!

C'est une fable qu'Alexander Mc Queen nous raconte lors de ce sublime défilé. L'histoire d'une jeune fille descendue d'un arbre centenaire afin de rencontrer son prince et devenir reine. Entre ballerine et inspirations venues des Indes, la belle se pare de joyaux et de robes en tulle. Les silhouettes sont féériques, loin de toutes tendances. La garde robe est empruntée à celles de la reine Victoria ou d'Elisabeth II et devient celle d'une princesse indienne. Un conte fantastique qui nous ouvre les portes d'une collection qui l'est tout autant.

C'est une merveilleuse preuve de son talent que Nicolas Ghesquière nous a donné à admirer lors de ce dernier défilé Balenciaga. Un défilé où l'expérimentation touche à la perfection, et d'où la mode ressort grandie. J'avoue ne pas avoir adhéré à la collection estivale de la marque, mais ces dernières créations m'ont bien plus touché. C'est une femme inspirée des Diaboliques et doublée d'une touche de drame à l'espagnole qui déambule sur les podiums. Les formes sont sculptées, inédites, les manteaux et jupes en latex ornés de motifs japonisants, et les robes ont une allure folle. Ghesquière se place une fois de plus hors concours et amène Balenciaga au devant de la scène.

Et c'est par le créateur belge Dries Van Noten que nous terminerons ce tour d'horizon. C'est un défilé une nouvelle fois en marge des tendances, que nous propose le créateur. L'imprimé fleuri est toujours omniprésent, plus fin, plus travaillé, s'accrochant à des silhouettes contemporaines et féminines, en détail, broderies ou total look. On notera certaines pièces tel que ce blazer à l'allure détachée et cette maille oversize pour un peu de chaleur en cette saison d'hiver!


Photos