mercredi 22 octobre 2008

Goldfrapp électrise Marigny

héâtre Marigny, 19h, nous pénétrons cette salle, magnifique, décalée pour assister au concert de Goldfrapp. Extrêmement mal assis, je tais mes souffrances et attends la diva.
Première partie, Julian Velard se démerde plutôt bien, mais on sent que le public veut en finir. Une petite pause, juste le temps de dégourdir nos jambes lourdes et meurtries.


Les choristes et musiciens arrivent. Telles des créatures d'une forêt fantastique, ils portent des masques et sont pieds nus sur la scène. Le groupe prend place, Will Gregory en tête, son engin prêt à distiller ce son si spécial.

C'est au tour d'Alison de faire son entrée, sublime, débordante de charisme.
A tous ceux qui ont voulu ma peau sur Madonna, voilà ma vision d'une artiste. Rien de superflus, la présence est folle, les gestes, tout…
Elle chante, sa voix est parfaite et touchante. Les titres s'enchaînent, A&E, Happiness, Clown, puis viennent les classiques You never know, Ooh la la, Black cherry et le génialissime Utopia dont les premières notes m'ont simplement électrisé.

Petit bémol cependant, la sonorisation du théâtre est particulièrement mauvaise et le concert un peu court. Malgré cela c'est la tête ailleurs que nous sortons, les oreilles bourdonnantes et l'envie de s'enfiler les albums en boucle.

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